La clôture de Germinal, p.546
de « Mais Étienne » à la fin.
Précisions sur le titre Germinal.
Dans la journée du 12
Germinal an III (1er avril 1795) le peuple affamé entre
dans la Convention au cri de « Du pain! ». Ce mois, outre
sa référence au calendrier révolutionnaire, offre donc l’exemple
d’un épisode lié à l’un des thèmes majeurs du roman, la
faim.
Zola écrit le 6 octobre
1889 dans une lettre à Van Santen Kolff à propos de son
titre : « il représentait ce que je cherchais, un avril
révolutionnaire, une envolée de la société caduque dans le
printemps (…) . Il est devenu pour moi comme un coup de soleil qui
éclaire toute l’œuvre. » Cette métaphore du « coup
de soleil » éclairant l’œuvre fait assurément de Germinal
un roman optimiste, comme sa dernière page.
Plan de commentaire pour
ce passage.
La fin d’un
roman d’apprentissage : un héros initié.
Un texte écho :
une clôture au miroir de l’ouverture
Relever
la liste d’oppositions plaçant ce texte sous le signe du soleil
contrairement à la nuit et au froid du début.
Un environnement
dominé par le personnage
Les
savoirs du personnages (localisation, horaires, destination,…), la
focalisation interne joue désormais comme mode de connaissance et
non plus d’ignorance.
Une clôture
ouverte : la naissance d’un chef ?
Relever le vocabulaire situant Étienne par rapport aux autres
mineurs « le suivre », « sous ses pieds »,
« reconnaître », « une armée ».
Du naturalisme
à la vision : une clôture prophétique
Description d’une
épiphanie foisonnante : énumération, rôle de l’imparfait,
description d'un processus en cours, verbes de naissance
Personnification et
sensualité : une nature fusionnelle.
Relever
les marques de la personnification, l'échange des attributs.
Métaphore finale :
la prophétie
Annonce d’une
révolution, d’un changement social. Amplitude de la phrase.
Reprise nominale et idée de lenteur inexorable renforcée par les
deux propositions relatives et la participiale.